FOCUS: TAMARI

Il y a quelques mois de cela, j’ai découvert la sauce Tamari. C’est en feuilletant, puis en craquant pour certains ouvrages de Marie LAFORÊT, une des papesses de l’alimentation vegan que je me suis demandée ce qu’est cette sauce. Depuis que je l’ai découverte, je vous avoue qu’elle accompagne souvent mes sauces. Je voulais vous en parler au moment du Nouvel An Chinois, car tous ceux et toutes celles qui ont du changer d’alimentation, savent que la sauce soja, très souvent présente dans les plats asiatiques, ne peut pas être consommée car elle contient du blé. Et c’est là que se situe un des gros avantages de la sauce Tamari : elle ne contient pas de blé ! Elle pourra donc remplacer dans vos sauces la sauce soja. Mais j’ai voulu en savoir un peu plus sur elle puisqu’elle a une place de choix dans mon frigo, d’où ce premier « focus » de l’année 2017.

Son origine est japonaise. Traditionnellement, sauce soya et tamari désignent le liquide qui se forme lors de la fabrication du miso qui fermente plusieurs mois. «Tamari» est d'ailleurs dérivé de tamaru signifiant «s'accumuler». On la doit à la fermentation des fèves de soja exempt de gluten (yes !!). Elle peut remplacer les bouillons cubes mais on doit faire attention à sa forte teneur en sel. D’ailleurs, lorsque vous parcourrez votre magasin bio, vous verrez qu’il en existe aussi avec une teneur réduite en sel.

Un autre de ses avantages est qu’elle attendrit les aliments et conserve son petit goût unique même après la cuisson. C’est aussi un allié santé du fait de sa concentration à la fois en protéines, en minéraux comme le Potassium, Magnésium et le Phosphore et en oligoéléments comme le Manganèse, le Chrome, le Molybdène et le Sélénium.